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1 septembre 2015

Dix combats de légende

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Le 01/05/2015 à 18:40:00 | Mis à jour le 01/05/2015 à 23:01:25 | 34 Commentaires
En attendant de savoir si le choc tant attendu entre Floyd Mayweather et Manny Pacquiao, dans la nuit de samedi à dimanche à Las Vegas, entrera dans la légende de la boxe, quels affrontements lui appartiennent déjà ? Voici notre sélection.

Dempsey-Carpentier, un de nos 10 combats de légende. (L'Equipe)

La mémorable soirée du 6 avril 1987 à Las Vegas, théâtre d’un choc de titans entre Marvin Hagler et Ray «Sugar» Leonard, occupe une place unique dans l’histoire de la boxe. Et le combat attendu depuis de si longues années entre Floyd Mayweather et Manny Pacquiao (Championnat du monde des welters), qui aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans cette même ville du Nevada, pourrait aussi entrer dans la légende de la discipline. Mais depuis le début du siècle dernier, d’autres affrontements épiques l’ont nourrie. Notre sélection, forcément subjective…

Joe Louis-Max Schmeling - Lourds (1938, New York)

Alors que les bruits de guerre s’amplifient en Europe, l’Américain Joe Louis retrouve l’Allemand Max Schmeling le 22 juin 1938 devant 75 000 spectateurs au Yankee Stadium, combat présenté comme le bien contre le mal. Deux ans plus tôt, Schmeling lui a infligé sa première défaite. Depuis, Louis est devenu champion du monde. Malgré les manifestations de protestation des associations juives à New York contre Schmeling, la revanche a bien lieu et Louis met K.-O. le favori d’Adolphe Hitler dès le premier round.

Jack Johnson-James Jeffries - Lourds (1910, Reno)

L’Amérique blanche ne supporte pas le manque d’humilité, les frasques et l’amour des femmes blanches de Jack Johnson, premier noir champion du monde des lourds.?Une campagne de presse, menée par l’écrivain Jack Johnson, pousse l’invaincu ex-champion, James Jeffries, à sortir de sa retraite. Après avoir beaucoup hésité, il accepte, mais il n’a plus sa forme passée et Johnson le bat lorsque son entraîneur pénètre sur le ring au quinzième round devant 16 528 spectateurs. La police tentant de réfréner les manifestations de joie des noirs à travers les Etats-Unis, une quarantaine de personne est tuée.

Un représentation du combat Johnson-Jeffries. (L'Equipe)

Joe Frazier-Muhammad Ali - Lourds (1971, New York)

Privé de son titre mondial en 1967 pour son refus d’être mobilisé durant la guerre du Viet-Nam, Muhammad Ali récupère sa licence en 1970. L’année suivante, il se retrouve face à son successeur, Joe Frazier, qui l’envoie au tapis au quinzième et dernier round et le bat aux points. Ali remportera les deux autres combats contre Frazier en 1974 et 1975.

George Foreman-Muhammad Ali - Lourds (1974, Kinshasa)

Sur le déclin, Muhammad Ali créé une énorme surprise en détrônant l’invaincu puncheur George Foreman par K.-O. au huitième round. Le contexte ajoute beaucoup à sa gloire?: l’organisateur noir américain Don King veut faire de ce combat un hymne à ses frères de couleur en organisant pour la première fois un championnat du monde des lourds en Afrique.

Mohamed Ali assure lui-même la promotion du combat. (L'Equipe)

Gene Tunney-Jack Dempsey - Lourds (1927, Chicago)

En septembre 1926 devant 120 557 spectateurs à Philadelphie, Jack Dempsey perd aux points en dix rounds son titre contre Gene Tunney. La recette de la revanche, devant 104 943 spectateurs au Soldiers Field Stadium de Chicago, dépasse pour la première fois les deux millions de dollars (2 658 660 très exactement). Au septième round, Tunney va au tapis, mais Dempsey, au lieu de gagner un coin neutre, reste près de lui et l’arbitre tarde à compter, sauvant peut-être Tunney d’une défaite par K.-O. Il récupère et bat de nouveau Dempsey aux points.

Jack Dempsey-Georges Carpentier - Lourds (1921, Jersey City)

Premier combat à susciter plus d’un million de dollars de recette (environ 1 800 000). Bien que Français, Georges Carpentier est le préféré de l’Amérique. Alors que, aviateur, il a été décoré durant la guerre de 1914-18, Dempsey a réussi à ne pas être mobilisé. Mais il n’y a pas de miracle et le héros est mis K.-O. au quatrième round par Dempsey devant 80 183 spectateurs sur une arène spécialement construite pour l’occasion à Jersey City, en face de New York.

Joe Walcott-Rocky Marciano - Lourds (1952, Philadelphie)

La presse américaine ne cesse de rappeler qu’il faut remonter à 1937 pour trouver le dernier blanc champion du monde des lourds, James Braddock. Bien qu’invaincu, le challenger blanc Rocky Marciano va au tapis dès le premier round contre le tenant Joe Walcott. Il ne cesse d’avancer,?mais encaisse une correction. Pourtant, au treizième round, il met K.-O. Walcott devant 40 379 spectateurs. Trois ans plus tard, Marciano devient le premier champion des lourds à prendre sa retraite invaincu.

Rocky Marciano vs Joe Walcott (L'Equipe)

Carmen Basilio-Ray Robinson - Moyens (1958, Chicago)

En septembre 1957 au Yankee Stadium de New York, Ray Robinson perd aux points son titre des moyens contre le champion des welters, Carmen Basilio. A près de 38 ans, considéré comme fini, Robinson prend pourtant sa revanche aux points en mars suivant. Il redevient champion des moyens pour la cinquième fois (après ses victoire sur LaMotta et Turpin 1951, Olson 1955, Fullmer 1957).

Ray Leonard-Roberto Duran - Welters (1980, Montréal)

Pour la plus grosse bourse jusqu’alors jamais touchée par un boxeur non poids lourd, neuf millions de dollars, l’invaincu Ray Leonard défend son titre contre le Panaméen Roberto Duran, ex-champion du monde des légers, devant 46 317 spectateurs sur le stade olympique de Montréal. Commettant l’erreur d’accepter la bagarre, Leonard est détrôné aux points. Lors de la revanche, cinq mois plus tard au Superdome de La Nouvelle-Orléans, il boxe les mains en bas et humilie Duran qui abandonne durant le huitième round.

Marvin Hagler-Thomas Hearns - Moyens (1985, Las Vegas)

De par le style offensif des deux hommes, le combat s’annonce explosif sur l’enceinte en plein air du casino-hôtel Caesars Palace, mais il l’est encore plus. Habituellement lent à démarrer, le tenant Marvin Hagler impose la guerre dès les premières secondes, mais Thomas Hearns rend coup pour coup, avant d’être arrêté au troisième round par l’arbitre. L’enthousiasme des téléspectateurs français, qui ont suivi le combat en direct en pleine nuit, est tel que la boxe devient un sport majeur sur Canal +.
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